samedi 11 novembre 2006

Samedi 11 novembre 2006: shopping in Dakar et dernier jour de mariage



Samedi 11 novembre 2006: shopping in Dakar et dernier jour de mariage

Nous touchons à la fin du séjour, aujourd'hui est le dernier jour du mariage qui se sera étalé tout le long de cette semaine, divisé en plusieurs cérémonies toutes différentes.

Après les derniers jours éprouvant, une bonne nuit de sommeil et une grasse matinée sont les bienvenues! (oui, je sais, on m'appelle la marmotte ;-) Je me lève vers 10-11h, petite douche, puis petit déjeuner: c'est jour de fête, on me sert du foie... Mmmmmmm :o) Et Mamarie qui me répète sans arrêt depuis une semaine: "Il faut manger!". Ben oui, mais j'en peux plus. J'ai tellement mangé depuis le début du voyage que je n'ai rien avalé ces deux derniers jours. Pas parce que ça ne me plaisait pas (j'aime beaucoup cette cuisine sénégalaise que j'ai pu découvrir), mais simplement parce que je n'avais plus faim. Je pouvais donc rester deux jours sans manger car mon estomac était encore rempli des repas précédents ;-)

Sur le coup de midi Cécile et moi quittons Baobab pour aller à Sacré Coeur. Le chapiteau est là, devant la maison; un DJ est là pour l'occasion, il branche son matériel et procède aux tests. Je passe un peu de temps à l'intérieur. Les invités commencent à affluer, les femmes ont revêtu leurs plus beaux habits.

Cécile n'ayant pas encore trouvé de cadeaux à ramener en Belgique, un des cousins de Babacar est d'accord pour nous accompagner dans les magasins du centre-ville. Nous voilà partis en taxi à la recherche de souvenirs pour Cécile. Je l'accompagne car j'ai envie de voir des coins de Dakar non encore explorés. Une fois arrivés dans un quartier commerçant, on part en quête de tableaux, boubous, statuettes, etc. On se fait très vite assaillir par tous les marchands. On m'avait prévenu qu'ils étaient collants et acharnés, mais à ce point... Mais bon, je prends ça à la rigolade et je m'amuse (sans méchanceté) des ficelles et arguments déployés pour me pousser à acheter:
« Je n'ai rien vendu de la journée », « Demain c'est dimanche », etc. etc. Il est d'autant plus amusant d'entendre que tous les vendeurs usent des mêmes phrases et rengaines. Je décline à chaque fois poliment tout en répondant aux questions incessantes: « Comment tu t'appelles ? D'où viens-tu ? Combien tu donnes pour ça ? Regarde, c'est très beau. C'est moins cher que gratuit! Tiens, c'est cadeau... » J'adore aussi voir strictement les même objets vendus à chaque coin de rue comme étant des pièces uniques et rares, et surtout à
chaque fois à des prix différents, pouvant aller du simple au quintuple (pour la même chose). La négociation s'avère finalement assez facile je trouve: il suffit simplement de ne pas se montrer intéressé par l'objet et de refuser chaque prix proposé. On voit ainsi en moins de dix minutes le prix être divisé par trois.
On nous emmène même dans un artisanat de sculptures en bois: tellement authentique qu'on y a vu plus de toubabs en 15 minutes qu'en une semaine de nos périples :o) Cécile y achète deux statuettes, mais pense s'être faite avoir.
Après presque deux heure de visites et de shopping, de palabres en tout genre et de négociations sans fin, de stratégies de vente usées et d'arguments désabusés, je commence à fatiguer devant ces vendeurs incessants qui, persuadés que tous les Européens sont dotés d'infinies richesses et de portefeuilles sans fond, finissent par exiger de l'argent quand ils n'arrivent pas à vendre leurs produits. Mais bon, le tout est de le prendre avec humour et de garder le sourire ! :o)

Je n'en peux plus et nous finissons par rentrer. Il est 18h. Lorsque nous arrivons à la maison de Sacré Coeur, la fête bat son plein. L'ambiance est toujours au rendez-vous, les griottes et divers membres de la famille alternent discours, chants et danses. Il est toujours difficile de comprendre ce qu'il se dit vu que tout est en wolof.
Babacar ne participe pas activement et reste un peu en dehors, il me dit qu'il est très fatigué, ce qui se voit.











Un peu plus loin, un boeuf est égorgé afin d'être servi au repas. Je ne mettrai pas les photos car elles sont un peu gores ;-)

Ensuite vient le moment des offrandes. La famille de la mariée défile et offre de nombreux cadeaux destinés aux jeunes mariés ainsi qu'à la famille de Babacar : tissus, draps et vêtements, casseroles et bassines, valises, etc.

La soirée est avancée et il est déjà l'heure pour Nabil de partir prendre son avion pour Paris. Nous sommes encore remerciés publiquement une dernière fois.

La soirée se termine tout doucement et peu après, nous rentrons à Baobab, fatigués.

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